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1. 1600 de 1967
2. 1602 de 1972
3. 2002 de 1975
4. 3,0 S de 1976
5. 316 de 1987
6. 316 de 1988

 

 



Septembre - Décembre 2005 : achat et découverte de la 1602

Un destin ça tient à peu de choses, à terme, cette auto était destinée à finir en banque de pièces. Les circonstances ont modifiées la donne et cela me fut profitable : rendez vous compte, ma première véritable ancienne auto !

L'histoire a pourtant mal démarrée : de toutes petites photos prises de nuit dans une grange mal éclairée, aucun historique ou presque, une caisse visiblement saine mais fatiguée par le cap de la trentaine et un éventuel acheteur refroidi par un mauvais achat (320/6).
Détail insignifiant sinon idiot pour certains, la couleur bleu foncé m'a plu et m'a influencé dans mon choix. Il s'avérera que cette teinte métallisée non référencée au nuancier d'époque et débarrassée de toute la poussière accumulée au fil des ans m'est apparue d'un mauvais goût certain oscillant entre le bleu marine et des nuances de violet.
L'ami qui m'avait envoyé les photos de l'auto a achevé de me convaincre à la suite de cela j'ai rapatrié de Brest la BMW sur camion plateau un jour pluvieux de septembre 2005.

Ne JAMAIS se fier aux photos, la preuve avant/après.

Le parallèle entre une auto et un jouet est très facilement admissible pour ceux dont l'âme est restée celle d'un enfant : la découverte, la curiosité et le plaisir furent les maîtres mots lors de la première journée dédiée au nettoyage de principe de la 1602.

La suite est d'un classicisme à lire mais toujours intéressant à vivre : redémarrer une mécanique soit disant en panne. La dite panne étant au final une pompe à essence hors service, rapidement remplacée par une pompe neuve que j'avais en stock.

La fin d'année 2005 fut rythmée à la fois par une avancée sensible dans cette aventure et un temps inédit ici en Bretagne nord : de la neige ! Cette dernière recouvrit la 1602 plusieurs semaines, le local loué spécialement pour la BMW n'étant disponible qu'en novembre 2005.

L'objectif premier que je m'étais fixé était simple : remettre du mieux possible l'auto dans sa configuration d'origine - notion qui m'est chère - et pouvoir rouler avec quelques mois avant d'envisager les choses de façon plus sérieuses.

L'hiver et les fêtes de fin d'année m'ont semblé d'une durée abusivement courte compte tenu de la somme de travail à effectuer sur cette auto stockée au sec depuis plusieurs années.
C'est simple : pour partir dans l'optique d'une auto utilisable au delà de 20km, il m'a fallu tout contrôler, réviser, régler et bien souvent purement et simplement remplacer.

La sellerie non conforme fut déposée au profit d'une sellerie en skaï bleu nuit d'époque en état somme toute très correct, les jantes en alliage léger ont laissé leur place à des jantes tôle avec les gros enjoliveurs chromés, le bloc compteurs a été réinstallé à l'identique du catalogue constructeur, la "sono" a fini à la poubelle… Bref, en terme de détails cosmétique, les heures de recherche, nettoyage et montage furent nombreuses mais le résultat est visible :


Ce démontage quasi intégral des accessoires m'a permit de vérifier l'étendue des dégâts du mal endémique qui ronge toutes les anciennes : la corrosion.
D'aspect fatigué, cette caisse de 1602 s'est révélée relativement saine au premier abord. La suite en carrosserie appuya en grande partie ce premier diagnostic visuel.

Le terme " relativement " n'est pas laissé au hasard : paradoxalement, la partie structurelle de l'auto est d'autant plus saine que les éléments "de peau" sont bon pour la ferraille : face avant remplacée et tordue, capot plié et vrillé au niveau du renfort, bas de caisses percés, bac de roue de secours troué et face arrière plus proche du terrain de cross que d'une tôle sortie d'usine.

Quelques photos de la partie tôlerie avant d'entreprendre quelque chose de sérieux.

Le masque avant est considérablement abimé ainsi que le capot.


A l'arrière, la tôle de fermeture est plus abimée qu'il n'y parait.

Un point TRES important à surveiller sur la série 02 : les cloches d'amortisseurs arrières. Elles se fendent toutes à l'horizontale, provocant un dangeureux affaissement de l'auto et parfois le passage du ressort dans le coffre.


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Janvier - Mars 2006 : divers petits problèmes et la remise en route

 

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